Protection contre les ondes électromagnétiques

Son curriculum vitae:

MESSAGIER René
20 rue Lieutenant André
71100 CHALON SUR SAONE

Né le 01-01-1955 à BESANCON (25)

1978

Certificat d’études supérieures de physiologie humaine générale
(Diplôme d’Université Franche-Comté Besançon)

1982

Diplôme d’état de doctorat en médecine

2001-2002

Directeur de la recherche Médicale du Laboratoire de Bioélectromagnétisme Tecnolab

2003

Diplôme inter universitaire alimentation santé et micronutrition
(Université de Dijon)

2007

Diplôme d’université pathologies neuro-fonctionnelles
(Université de Dijon)

Actuel

Actuel directeur général de COMOSYSTEMS.
Spécialités: homéopathie, auriculothérapie

Interview réalisée par le Magazine Tandem SANTE et le Dr Messagier

1.

Tandem SANTE : Dr Messagier, pourquoi vous intéressez-vous aux effets des téléphones portables et des écrans (ordinateurs, consoles vidéo, téléviseurs) sur la santé ?

R.M : Depuis l’enfance, j’ai été baigné dans un environnement d’électromagnétisme et de nouvelles technologies : mon père était électronicien, inventait et fabriquait beaucoup de machines. Lorsque j’ai fait mes études de médecine, c’est donc tout naturellement que j’ai été attiré par les interactions entre le vivant et les champs électromagnétiques, sous forme de thérapeutiques, mais en considérant aussi leurs possibles nuisances pour la santé.

Ce cheminement m’a amené à rencontrer, puis à intégrer, l’équipe de recherche en biophysique électromagnétique de Tecnolab. Les chercheurs qui ont créé ce laboratoire il y a plus de 20 ans, et ceux qui l’ont rejoint ou ont collaboré à des études, venaient de divers horizons. Il y avait des médecins comme moi, des biologistes, des physiciens, des mathématiciens, des biophysiciens, des électroniciens, écologistes, sociologues, tous passionnés par les connexions à établir entre les sciences du vivant et l’électromagnétisme. C’était un groupe international : certains travaillaient dans leur université, par exemple en France, le professeur Madeleine Bastide, toxicologue et immunologiste, en Angleterre, le professeur A. Canavan neuropsychiatre, en Espagne, le Docteur M.F Paya expert en Médecine énergétique, au Japon, le professeur M. Miyata éminent chercheur en ophtalmologie, en Russie le Docteur V. N. Binhi et son équipe à la pointe de la Biophysique et de la Physique quantique et d’autres au laboratoire de biologie et de biophysique à Chalon-sur-Saône.

Je parle à l’imparfait, car ce laboratoire français, Tecnolab, centre coordinateur des travaux menés partout à l’étranger, n’ayant pas bénéficié des budgets de recherches des Pouvoirs Publics ou d’industriels a rencontré des difficultés et a fermé ses portes en mars 2002. La dernière étude scientifique américaine publiée sous son égide propose un nouveau modèle biologique pour établir les normes de protection de la santé humaine. Son travail met en évidence la toxicité des téléphones portables et démontre qu’il est possible de s’en protéger par oscillation de compensation.

En tant que médecin généraliste, j’ai apprécié l’approche différente et originale de l’équipe de Tecnolab face à la position officielle et au « doute scientifique » concernant les risques de santé. Au lieu de focaliser ses recherches sur les risques maximaux, le cancer, la leucémie, la mort, l’équipe s’est orientée sur le déclenchement des processus de stress biologique chez les individus et sur l’animal exposés aux téléphones ou aux écrans. De nombreux travaux réalisés en biologie par Tecnolab sur l’homme et l’animal, ont permis de confirmer que ces appareils provoquaient un « stress électromagnétique ». Simultanément, une découverte bio-technologique majeure a été développée par ce laboratoire, permettant de protéger les utilisateurs de téléphones et d’écrans des effets de leurs rayonnements sur l’organisme.

2.

Tandem SANTE : Justement, pouvez-vous nous dire pourquoi et comment un champ électromagnétique agit sur le vivant ?

R.M : C’est un problème compliqué et il est difficile d’y répondre simplement, car la Biophysique est une science nouvelle et cette question est le sujet des hypothèses les plus avancées de la Physique actuelle. (1)

Cependant il y des bases fondamentales que l’on a tendance à oublier ou à occulter et qui sont simples, à savoir que l’homme est électromagnétique, depuis les atomes de ses cellules jusqu’à chacun de ses organes (l’œil, le cerveau, le cœur, etc.). Les êtres vivants génèrent, par l’ensemble de leurs activités biochimiques et biophysiques, de nombreux champs électromagnétiques internes dits endogènes. De plus, les cellules vivantes et leurs composantsgénèrent deux types de fréquences : des extrêmement basses fréquences dites « ELFs » et des fréquences dites « micro-ondes ». De ce fait, les rayonnements émanant des êtres vivants se trouvent dans les mêmes zones de fréquences d’émission que nos appareils électroniques.

La prise en compte de cette réalité fait défaut à certains scientifiques étrangers à la biologie. Ils semblent oublier que les champs électromagnétiques (endogènes) des organismes vivants peuvent entrer, selon les lois de la physique, en interaction avec les champs électromagnétiques externes des appareils rayonnants. Ces interférences relèvent pourtant des processus de physique élémentaire. (2)

On peut comprendrequedes phénomènes de résonance ou d’interférence entre les champs électromagnétiques des appareils et des êtres vivants peuvent créer des dysfonctionnements dansla physiologie des organismes exposés.

Dans le but d’éviter des perturbations ou des accidents techniques entre appareils, des normes internationales sont établies et respectées par tous les industriels. Il serait souhaitable, qu’une norme de « bio-compatibilité électromagnétique » des appareils avec les hommes soit établie, afin d’éviter ces dysfonctionnements biologiques.

Pour expliquer la grande sensibilité de tout organisme vivant, même à des rayonnements de très faible intensité, et en simplifiant à l’extrême, on pourrait comparer cette réceptivité du vivant au réglage d’un poste de radio sur une longueur d’onde spécifique : on cherche la fréquence et quand on la trouve, on capte clairement la station, il y a communication. De même, il y a similitude entre certaines fréquences émises par des téléphones portables ou des écrans avec les fréquences émises par des êtres vivants ; on pourrait dire de façon imagée que les cellules des êtres vivants sont connectées sur les mêmes longueurs d’ondes et ainsi reçoivent clairement des signaux, qui peuvent les perturber. Ces phénomènes de résonance ou d’interférence peuvent paraître très faibles, mais par leur accumulation dans le temps, la résistance du corps baisse, c’est ce qu’on appelle un stress biologique ou électromagnétique.

3.

Tandem SANTE : Comment peut-on se protéger de ce stress électromagnétique ?

R.M : La sensibilité de tout être vivant aux ondes extérieures s’observe aussi bien pour induire la maladie que pour stimuler la guérison.

La pollution causée par les ondes électromagnétiques peut perturber ou stresser l’organisme vivant à tous ses niveaux (depuis les ions de ses cellules jusqu’à ses organes, fonctions et même son état psychologique) mais il est tout aussi exact qu’une stimulation électromagnétique positive peut rétablir des dysfonctionnements, corriger un déséquilibre ou compenser un stress.

A partir de ces connaissances, il est possible de concevoir des dispositifs de protection contre les effets nuisibles des champs électromagnétiques. L’approche adéquate est alors de fairecoexister le rayonnement des appareils et de leurs utilisateurs grâce à d’autres champs électromagnétiques.

Il s’agit de ramener à la normale tous les dysfonctionnements cellulaires constatés. Cette démarche s’applique déjà en médecine pour favoriser, par exemple, la réparation de fractures osseuses par émission de fréquences spécifiques.
Dans cet esprit, les biophysiciens de l’équipe Tecnolab ont cherché à produire des champs électromagnétiques corrigeant les effets biologiques constatés sur les animaux ou les hommes exposés aux rayonnements des appareils, en tentant d’annuler l’ensemble des perturbations par une émission ou un champ de compensation. Ce champ émis simultanément au rayonnement, on pourrait dire « dans » ou « superposé » au rayonnement de l’appareil polluant, rend « biologiquement compatible » le champ électromagnétique de l’appareil irradiant (téléphone ou écran), sans modifierson intensité de fonctionnement.

Le champ de compensation est une oscillation magnétique d’ultra faible intensité, mais qui est cependant « audible » ou « captée » par tout organisme vivant. C’est donc un signal qui porte une information de compensation ou de correction au niveau des cellules vivantes et compense ainsi les effets de stress.

La mise au point de cette découverte biophysique (1) a donné naissance à la technologie d’oscillation magnétique de compensation (nommée CMO en anglais). Des oscillateurs de bio-protection ont été développés pour compenser les effets biologiques des champs pour chaque type d’appareils rayonnants. Ces différents oscillateurs sont composés de solutions salines, structurées par une charge électromagnétique, spécifiquement adaptés au rayonnement stressant des différents appareils.

4.

Tandem SANTE : Quelles sont les protections obtenues par cette oscillation de compensation ?

R.M : Pour évaluer l’efficacité protectrice de ces différents oscillateurs, des études ont été réalisées en milieu universitaire chez l’animal (embryologie, immunologie, endocrinologie, biologie cellulaire) et chez l’homme (clinique, psychophysiologie, neuropsychologie, ophtalmologie), en Europe, au Japon et aux USA.

En résumé de la vingtaine de travaux universitaires qui ont été menés depuis 1993 et jusqu’à la dernière publication scientifique en 2003, on peut dire qu’ils ont tous démontré que le stress électromagnétique pouvait être évité par la technologie d’oscillation magnétique de compensation (CMO).

En microbiologie, on a constaté qu’à l’intérieur de globules blancs des « micronuclei » (ou micro-noyaux de la cellule), se multipliaient anarchiquement à l’exposition d’un téléphone portable et que l’oscillation de compensation (CMO) permettait de réduire cette multiplication de micronuclei.(3)

En embryogenèse, alors que les embryons exposés face à des téléphones ou à des écrans ont une mortalité embryonnaire de 60 % en moyenne, on peut obtenir un taux normal des naissances animales lorsqu’ils bénéficient d’une bioprotection électromagnétique par CMO.(4)

Sur le système immunitaire, hormonal et neuroendocrinien, des travaux ont montré des variations anormales des taux de production d’hormones d’adaptation au stress ( cortisol, mélatonine…) et d’anticorps : soit des augmentations ou des baisses entre 50 et 95 % pour les animaux exposés aux appareils (tél. portable/écrans) et qui se rétablissent à leur taux normal avec la bioprotection électromagnétique. (5)

En clinique humaine, l’étude réalisée sur plus de 1 000 personnes travaillant sur écran par le Professeur Clements-Croome, Reading University (UK), montre la suppression de 33 % des symptômes de stress par l’utilisation des oscillateurs de compensation. Les symptômes se manifestent par : fatigue oculaire, yeux secs, démangeaisons, toux, éternuements, fatigue, maux de tête, douleurs de nuque, d’épaules, lombaires, problèmes de concentration, irritabilité, angoisse etc. (6)

Concernant des utilisateurs de téléphone portable, la même réduction de ces symptômes est observée.

Le Professeur M. Miyata a montré que les nombreuses micro-ulcérations de la cornée, provoquées par le rayonnement d’un écran, pouvaient être évitées par l’oscillation de compensation.(7)

5.

Tandem SANTE : Quels sont vos espoirs suite à l’aboutissement de toutes ces recherches ?

R.M : Je souhaite que la recherche scientifique en matière de santé s’oriente de plus en plus vers des solutions d’adaptation technologique et de compensation des facteurs stressants.

La biocompatibilité électromagnétique pourrait se développer et ainsi rendre tous les types de rayonnements compatibles avec les organismes vivants.

Références des publications scientifiques :

(1) Binhi V.N. Magnetobiology: Underlying Physical Problems. Academic Press (2002)
(2) Hyland G.H. The Lancet (2000)
(3) Youbicier-Simo B.J. Radioprotecção (IRPA)(2000-2001)
(4) Youbicier-Simo B.J. Bioelectromagnetics (1997) 18 : 514-523
(5) Hyland G.H. Progress in Radiation Protection (IRPA) (1999)
(5)(3) Bastide M. Indoor and Built Environment (2001)
(6) Clements-Croome D., Jukes J. SYR Indoor Air (2000)
(7) Miyata M. Japanese Review of Clinical Ophtalmology (1999)

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